Comme tu le dis, ça date des années 80. Il ne t'aura pas échappé que le monde a changé depuis. L'esprit libertaire qui y soufflait n'existe plus, c'est comme ça, on peut le regretter ou pas. Notre époque est (beaucoup) plus sombre, et donc on se replie sur nos valeurs, cela se comprend aussi.
Qui "l'accuse d'aider des assassins" ? Je ne crois pas avoir lu cela.
Lui attaque la laïcité coupable d'islamophobie, elle voit la laïcité comme un bouclier contre l'islamisme : pour elle, il est un "trou dans le bouclier".
Voilà tout. Je ne suis pas sur que cela mérite un droit de réponse, mais la justice nous le dira.
Eviter d'acheter ou de construire en zone inondable, ça suffira !
Mouais... Les prises de position de Monsieur Fassin l'exposent de fait à ce type de déconvenue. Je cite la page wikipédia :
Éric Fassin est favorable à l'accueil des migrants en France, soutient l'antiracisme politique et considère que la laïcité est utilisée comme un outil islamophobe. Il milite en faveur de l'organisation d'espaces non-mixtes réservés aux femmes et aux personnes non-blanches. Il milite également en faveur de l'intersectionnalité.
En 2017, il signe une tribune, « Contre la pénalisation du harcèlement de rue », afin de ne pas faire de la rue la cible renouvelée des politiques publiques, visant les populations qui l’occupent, lesquelles appartiennent souvent aux fractions paupérisées et dites « racisées »
Pour le reste, on verra la suite que donnera la justice à sa plainte.
Je vais lire ce bouquin de Shiver, le sujet est compliqué. J'avais bien aimé celui sur le marathon, ces "sport addict" et le business autour, drôle et bien vu.
Pour le sujet en question, voilà ce qu'a écrit Simone de Beauvoir dans "Une mort si douce" (qui raconte la mort de sa mère) :
« Il a bien l’âge de mourir. » Tristesse des vieillards, leur exil : la plupart ne pensent pas que pour eux cet âge ait sonné. Moi aussi, et même à propos de ma mère, j’ai utilisé ce cliché. Je ne comprenais pas qu’on pût pleurer avec sincérité un parent, un aïeul de plus de soixante-dix ans. Si je rencontrais une femme de cinquante ans accablée parce qu’elle venait de perdre sa mère, je la tenais pour une névrosée : nous sommes tous mortels ; à quatre-vingts ans on est bien assez vieux pour faire un mort… Mais non. On ne meurt pas d’être né, ni d’avoir vécu, ni de vieillesse. On meurt de quelque chose. Savoir ma mère vouée par son âge à une fin prochaine n’a pas atténué l’horrible surprise : elle avait un sarcome. Un cancer, une embolie, une congestion pulmonaire : c’est aussi brutal et imprévu que l’arrêt d’un moteur en plein ciel. Ma mère encourageait à l’optimisme lorsque, percluse, moribonde, elle affirmait le prix infini de chaque instant ; mais aussi son vain attachement déchirait le rideau rassurant de la banalité quotidienne. Il n’y a pas de mort naturelle : rien de ce qui arrive à l’homme n’est jamais naturel puisque sa présence met le monde en question. Tous les hommes sont mortels : mais pour chaque homme sa mort est un accident et, même s’il la connaît et y consent, une violence indue.
Des valeurs réactionnaires, c'est le réflexe devant un avenir incertain. Je ne porte aucun jugement, et je n'ai pas parlé d'avenir moins sombre.