[-] yopla@jlai.lu 3 points 2 days ago

Sinon pouvait arrêter de dire que LREM est au centre on y verrait plus clair.

C'est un parti économiquement néolibérale, autoritaire bien à droite, avec Le maire a l'économie et Darmanin à l'intérieur ils étaient interchangeable avec LR.

C'est pas parce qu'ils sont un peu plus "gay friendly" que la droite catho tradi que ça les met au centre.

[-] yopla@jlai.lu 1 points 2 days ago

Il fallait être le premier avec un groupe de députés suffisamment grand pour dire "si tu nommes pas celui que je veux on fait tomber le gouvernement".

[-] yopla@jlai.lu 1 points 2 days ago

Faut pas se dire prêt. Il faut le faire. C'était une course, premier qui y arrive gagne.

[-] yopla@jlai.lu 3 points 2 days ago

Dans sa tête il a raison puisqu'il est convaincu d'être le seul capable de sauver le pays et que tout autre politique économique serait une catastrophe.

Pour le comprendre il faut imaginer que tu sois devant deux interrupteurs, tu sais sans l'ombre d'un doute que premier allume la lumière et le deuxieme fair exploser une bombe qui tue tout le monde dans la pièce. Avec toi tu as deux mecs qui insistent pour appuyer sur le deuxième et ils disent ok, on va voter pour savoir quelle porte on ouvre ca sera la démocratie qui va gagner.

Maintenant imagine qu'ils ont voté, ils vont appuyer sur le deuxième et que dans la main tu as un flashball.

Si tu arrive à imaginer ça, et que l'interrupteur c'est la politique économique, tu arriveras à comprendre Macron. Il est convaincu de sauver tout le monde, malgré eux.

[-] yopla@jlai.lu 3 points 2 days ago

J'aime pas être d'accord avec moi non plus. Des neolibs qui caresse l'extrême droite dans le sens du poil c'est flippant...

[-] yopla@jlai.lu -1 points 2 days ago

On va pas rentrer dans le débat de ce qu'est ou non de la démocratie, mais dans la définition de nos institutions actuelle ça fonctionne comme ça.

Et dis moi honnetement si les 2/3 de l'assemblé était divers gauche avec une formation de droite représentant seulement 1/3 tu serais au balcon en train de demander un PM de droite ?

[-] yopla@jlai.lu 1 points 2 days ago

Impossible. Les fondamentaux économique de Macron sont en opposition complète avec les fondamentaux du NFP.

Le truc que tu décris c'est comme demander a intégriste religieux de co-ecrire un guide d'education des enfants avec une association LGBT.

[-] yopla@jlai.lu 0 points 2 days ago

C'est un système de rapport de force. Soit tu l'as, soit tu ne l'as pas, et le NFP peut brailler autant qu'il veut vu que leur programme est antithétiques aux valeurs fondamentales des 2/3 des députés c'est mort depuis le soir de l'élection.

[-] yopla@jlai.lu 1 points 2 days ago

LREM est un parti de droite. Je ne vois pas dans quel monde bizarre ils collaboreraient avec le NFP et son programme qui veut défaire ce qu'ils ont mis en place.

Chez les macronistes "social < économie libérale" et si ils doivent sacrifier un des deux ça sera le social à n'importe quel prix. Une alliance avec LFI est strictement impossible pour eux.

[-] yopla@jlai.lu 12 points 2 days ago

Il serait peut être temps d'arrêter de faire semblant de ne pas comprendre comment fonctionne le principe de majorité non?

Si ton camp n'est pas capable d'avoir le contrôle de l'assemblé par majorité absolu ou par alliance c'est qu'ils ont perdu les élections.

Le front populaire a atteint son objectif d'empêcher le RN d'avoir une majorité. Ils n'ont rien gagné d'autre.

[-] yopla@jlai.lu 5 points 3 days ago* (last edited 3 days ago)

Oui, bah du liberalo-macronisme de base en gros.

Sinon j'étais bien chez FT ce matin mais j'y suis pour rien.

En tout cas je confirme que suite à ma première expérience ça ne sert pas à grand chose malgré ce beau contrat de sécurisation de retour à l'emploi que j'ai signé avec eux pour qu'il m'accompagne (bon ok, j'ai signé pour toucher plus, comme tout le monde).

J'y suis allée avec dans l'idée, j'aimerais faire telle formation, tel truc et eux était en mode houlala, mais c'est pas nous ça. Faut voir dans le portail du CPF, allez voir les universités, et en gros démerdez vous... Bon au moins ils m'ont pas collé un atelier écriture de CV.

Ah si, j'ai appris qu'il avait cramé le budget formation pour former a la pelle des agents de sécurité pour les JO et donc depuis août 2024, c'est priorité absolu a cramer le CPF des gens, puis les aides régionales avant toute demande de financement a France Travail.

Bref, bref, bref, ils vont reussir a emmerdifié une bouse. Le top.

[-] yopla@jlai.lu 6 points 4 days ago

Moui, c'est vraiment le truc facile de reprocher aux autres la vapidité culturel de leur voyage, l'artificialité de leurs experiences et de ne pas avoir fait une étude ethnographique complete d'une culture parce qu'ils ne sont resté que deux semaines dans un « ressort ». Mais c'est un peu s'attaquer a des moulins.

Pour la plupart des gens les voyage ont pour but de mettre nos sens dans une situation de non familiarité qui les éveils, ou en français: vivre quelque chose de différent; découvrir.

C'est une erreur de penser que les gens voyagent pour apprendre ou comprendre, ils voyagent majoritairement pour ressentir.

La sensation que tu as en tant qu'europeen, quand tu débarques pour la première fois dans un pays d'Asie (par exemple), où tout tes repères sont chamboulé par l'étrangeté est incomparable avec celle que tu auras en lisant les entrés wikipédia sur la Thaïlande. Ou le mont saint Michel.

La différence émotionnelle entre se baigner dans une mer a l'eau cristalline, où tu peux voir le fond a 3 mètres de profondeur et la regarder sur youtube et simplement énorme. Dans le 1er cas c'est une expérience dont je me souviendrais toute ma vie et qui me rend heureux quand j'y repense, dans le second, c'est un truc que j'ai oublié aussi vite que je l'ai regardé.

Quand à la théorie, sur l'aliénation des jobs absurdes et la tristesse du quotidien, je pense que c'est rapidement démontré faux par le fait que plus les gens sont riche et confortable plus ils voyagent.

Je me rends bien compte du désastre écologique que représente le tourisme, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que la solution, probablement nécessaire qui consiste à le réduire et donc a priver une large part de la population de ces expériences est d'une tristesse infinie.

Et cette privation, on le sait, se fera par classe sociale, les plus pauvres en premier, les ultra riches jamais, (et on retombe sur le titre de l'article).

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Un peu de douceur.

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VOTE RN : PLONGÉE DANS LA FRANCE DES CAMPAGNES

« Qui va lire un bouquin qui parle de nous ? » me demande Vanessa, employée trentenaire résidant dans l’un des cantons dépeuplés du Grand-Est de la France. Elle est habituée à ce qu’on ne sache pas situer son département sur la carte, à ne pas revendiquer de « racines » régionales particulières, à ne pas faire ni entendre parler de là où elle a grandi, ni à voir, dans les médias ou dans les lieux de pouvoir, de personnes qui ont un parcours ou ne serait-ce qu’un accent similaire au sien. Ce « bouquin qui parle de nous » porte en effet sur les jeunes adultes qui vivent dans ce que l’on a coutume d’appeler dorénavant la « France périphérique».

Ainsi commence l’essai du sociologue et ethnographe Benoit Coquard « Ceux qui restent » (Editions la Découverte) qui porte comme sous titre « Faire sa vie dans les campagnes en déclin »

Le livre sert de support à cet entretien passionnant entre Denis Robert et Benoit Coquard qui éclaire, d’une lumière douce mais précise, les zones d’ombre de cette France des campagnes, cette France des délaissés, des « cassos » et du travail au noir.

On est dans le Grand est où le sociologue a vécu entre 2010 et 2018 pour faire ses recherches sur la France populaire qui a toujours voté à droite, mais qui aujourd’hui s’est déportée en très grand nombre vers l’extrême droite. « Être du coté des gens bien, c’est voter à droite » dit un des protagonistes qui se déclare « 100% Le Pen » et pourrait ajouter « Les gauchistes c’est des branleurs » ou « ceux qui ne travaillent pas ne valent rien » . Entre nostalgie d’un passé révolu, apéro pastis-whisky qui dure, fermeture des bistrots, photo de Bardella sur le frigo, travail au noir et repli sur soi, on trouve aussi de la fierté, de la solidarité et la réminiscence des gilets jaunes. Mais de moins en moins de service public. A travers ceux qui restent et ceux qui partent des périphéries, on comprend mieux comment et pourquoi le Rassemblement national pousse et grimpe d’élection en élection, sans trop d’efforts…

Photo de couverture : Alexa Brunet

Journaliste : Denis Robert Montage : Mélanie Ciais Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste Production : Hicham Tragha

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Comme ça vous pouvez vous préparer psychologiquement à ce qui arrive...

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yopla

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