Je pense que c'est bien de garder ces gestes barrières. On fait plus attention, ça réduit les cas graves et on est plus propre. Après son article ne parlait pas spécifiquement des personnes vulnérables (comorbidité, personnes agées). Dans la 7ème partie, cf post plus haut, iel parle de ceci :

Les enfants n’ont d’ailleurs pas été épargnés par la surmortalité en 2022, avec +6 % de décès parmi les moins de 15 ans, et au Royaume-Uni, le risque d’arriver en réanimation des moins de 5 ans pour covid était équivalent à celui des 45-54 ans ! (www.slate.fr)

Un covid long qui concernerait statistiquement entre 5 % et 10 % des personnes infectées (et ça c’est pour les vacciné·e·s. Pour les non-vacciné·e·s, ce serait entre 15 et 20 % !). [www.nbcnews.com] Autrement dit : même si vous êtes vacciné·e et en bonne santé, vous avez donc entre une chance sur vingt (au mieux) et une sur dix de développer un covid long potentiellement invalidant, à chaque infection par le covid ! Un peu comme jouer à la roulette russe avec votre santé quoi…

@Mubelotix@jlai.lu

Non. Porter des masques, se vacciner et se laver les mains suffisent amplement. Après le seul argument valable des anti-vaccin c'est la selection naturelle.

Autrement dit, laisser le virus tuer des jeunes enfants et adultes afin qu'iels ne se reproduisent pas et donc avoir un patrimoine génétique plus robuste.

Je n'apprécie pas les "et alors ?". Pour m'assurer qu'on a bien lu, je poste la 7ème partie avec ses arguments.

Des dégâts durables sur l’organisme

Mais attendez, c’est pas fini : le covid s’attaque aussi au système immunitaire, tant qu’à faire, en entraînant le suicide des lymphocytes T (à la manière du VIH) et le dysfonctionnement des lymphocytes B, même en cas de forme légère ! (www.sciencesetavenir.fr)

Autrement dit : même si vous n’avez pas eu de symptômes (ou des symptômes légers), et que vous vous remettez sur pied rapidement, ça vous donnera peut-être l’impression que le covid ne vous a rien fait, mais c’est pas forcément le cas. Vos organes vitaux ou votre système immunitaire peuvent avoir été affaiblis durablement, vous rendant plus vulnérable à d’autres maladies (ou à une réinfection par un variant du covid plus tard !).

Tout ça a contribué à donner de la crédibilité au mensonge comme quoi le covid serait devenu « bénin », car on se fie trop à l’absence de symptômes graves visibles, et on a l’impression de se remettre à peu près sans mal… alors que les effets sur le long terme peuvent être là mais pas encore mesurables ! Chaque infection par le covid fragilise durablement l’organisme, et les dommages sont cumulatifs.

Ce qui est confirmé par une étude américaine récente (novembre 2022), qui a mesuré qu’une réinfection par le covid triplait les risques d’hospitalisation et de problèmes cardiaques, et doublait les risques de décès [www.lemonde.fr], et augmentait le risque de dommages aux organes (poumons, cœur, cerveau…) ! La fragilisation du système immunitaire de l’ensemble de la population par trois années de covid est aussi probablement un des facteurs qui expliquent la virulence de la « triple épidémie » de Covid-19 + grippe + bronchiolite, fin 2022, et la surmortalité très importante déjà citée pour cette année. Il est probable qu’on en verra de plus en plus des comme ça…

Donc les personnes qui n’étaient pas « vulnérables » au départ et n’avaient fait qu’une forme légère peuvent devenir vulnérables à force de réinfections, sans même en être conscientes, car en apparence le covid n’aura pas fait grand chose ! Personne n’est vraiment à l’abri en fait.

Même les enfants sont à risques. Déjà de l’attraper et de le transmettre aux adultes bien sûr. On sait depuis longtemps (même si ça aussi a été nié par les autorités…) que l’école est un énorme lieu de contaminations et de diffusion du virus, et les creux entre les « vagues » ont d’ailleurs globalement suivi le rythme des vacances scolaires. Si les enfants font des formes plus légères en moyenne, c’est parce que leur organisme est plus jeune et moins « usé ». Ce qui a été utilisé ici encore pour rassurer et pour justifier l’inaction, mais c’est probable là aussi que les effets ne sont juste pas encore visibles lors des premières infections, mais que ça les fragilise quand même elleux aussi sur le long terme…

Les enfants n’ont d’ailleurs pas été épargnés par la surmortalité en 2022, avec +6 % de décès parmi les moins de 15 ans, et au Royaume-Uni, le risque d’arriver en réanimation des moins de 5 ans pour covid était équivalent à celui des 45-54 ans ! (www.slate.fr)

Enfin, il faut pas oublier les covid longs bien sûr : lorsque le covid a suffisamment endommagé l’organisme pour laisser des séquelles, qui peuvent être largement invalidantes, même longtemps après la disparition du virus de l’organisme… Et là aussi, on a l’embarras du choix, dans une liste interminable de symptômes possibles du covid long : fatigue chronique, difficultés de concentration ou de mémoire, toux, essoufflement, douleurs au cœur, céphalées, maux de ventres, problèmes cutanés, troubles digestifs et diarrhées, etc. (www.ameli.fr)

Un covid long qui concernerait statistiquement entre 5 % et 10 % des personnes infectées (et ça c’est pour les vacciné·e·s. Pour les non-vacciné·e·s, ce serait entre 15 et 20 % !). [www.nbcnews.com] Autrement dit : même si vous êtes vacciné·e et en bonne santé, vous avez donc entre une chance sur vingt (au mieux) et une sur dix de développer un covid long potentiellement invalidant, à chaque infection par le covid ! Un peu comme jouer à la roulette russe avec votre santé quoi…

Rien qu’en France, 4 % de la population adulte auraient aujourd’hui des symptômes d’un covid long, soit deux millions de personnes en tout, dont un tiers environ pour qui l’impact sur leurs activités quotidiennes est important ou très important ! (www.santepubliquefrance.fr) Un chiffre déjà alarmant, et qui ne fera qu’augmenter dans les mois et années à venir, évidemment…

Le covid reste une maladie dangereuse, et pour tout le monde ! (Même si les pauvres restent toujours plus exposé·e·s à cause de leur santé déjà précaire…)

Mais la désinformation constante et la propagande rassuriste font que la masse des gens se croient protégé·e·s ! À tort.

Le tout aggravé par la pression sociale, et il devient même difficile de porter un masque quand plus personne ne le fait !