[-] gagarine@jlai.lu 4 points 1 year ago

J'ai carrément une réaction physique quand je vois Sarko c'est un truc de fou.

Sinon ça m'a bien donné envie de tout péter. J'étais en train de bosser et comme toujours je me demande à quoi ça sert.

[-] gagarine@jlai.lu 5 points 1 year ago

J'aurai 30 dans 2 ans, y a encore du temps pour qu'il se passe pas mal de choses c'est vrai. "Il y a des décennies où rien ne se passe et des semaines où des décennies se produisent." comme disait Lénine.

[-] gagarine@jlai.lu 5 points 1 year ago

En même temps avec un titre pareil + Échos je peux comprendre qu'on ait un à priori

[-] gagarine@jlai.lu 3 points 1 year ago

Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, il me semblait aussi que le secteur de la santé aux US représentait une grosse part du PIB. Ça me fait penser à la loi de Goodheart "Lorsqu'une mesure devient un objectif, elle cesse d'être une bonne mesure". Malgré tout le PIB reste un indicateur de référence pour beaucoup de monde, les investisseurs notamment.

J'ai aussi entendu dire qu'il valait mieux être pauvre en Europe mais de classe moyenne ou riche aux US, je sais pas quoi en penser.

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submitted 1 year ago by gagarine@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Je spamme un peu pardonnez moi, c'est le dernier promis.

L'article a été capturé et posté sur twitter

[-] gagarine@jlai.lu 3 points 1 year ago

Je veux bien mais en attendant si les US veulent nous écraser ils ne se garderont certainement pas de le faire. On est déjà un marché quasi-captif avec les sanctions et autres (ma main à couper qu'ils vont tenter de bannir Huawei du marché UE)…

Suivre une autre voie économique que les US suppose un certain découplage, et ça clairement je pense pas le voir de mon vivant.

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submitted 1 year ago by gagarine@jlai.lu to c/france@jlai.lu

curb your enthusiasm

De ce que j'ai compris les US aussi vont commencer à vider quelques bases. Mais il restera quelques soldats américains j'imagine.

Ça valait bien le coup de faire tout un cirque avec la CÉDÉAO tiens. Tout ce beau monde se tape bien l'air con on va pas se mentir. Notre politique étrangère est vraiment étrange parfois.

Si quelqu'un à l'article dans son intégralité, ça m'intéresserait de le lire, il n'a pas été posté en commentaire sur la publi reddit que je reposte honteusement ici (🙃 )

[-] gagarine@jlai.lu 8 points 1 year ago

Je dois avouer que ce genre de nouvelles m'inquiète un peu quand même. On sort toujours la même rengaine sur le coût de la vie, la dette, la sécu, la bonne bouffe, les vacances, le congé mat blablabla. Alors oui moi aussi j'adore nos acquis sociaux et j'aimerai qu'on les préserve, mais est-ce, l'air de rien, on est pas en train de s'enfoncer dans une forme de déni en ce qui concerne ce décrochage face aux américains ?

Parfois je pense aux portugais qui se font presque bouter hors de leurs propres centres-villes par les nouveaux nomades numériques qui viennent profiter de la vie moins chère et j'ai peur qu'on finisse par connaître le même sort ici. Sans compter nos boîtes qui vont de plus en plus se faire racheter à tour de bras si ça continue.

Après je suis clairement pas experte sur le sujet. Je veux juste exprimer mon inquiétude et savoir ce que vous en pensez.

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submitted 1 year ago by gagarine@jlai.lu to c/france@jlai.lu

C’était au début de l’été, avant que les Américains ne traversent l’Atlantique pour humer la douceur de vivre européenne. Les prix y sont fort abordables pour eux, et le Wall Street Journal en a donné la raison : l’appauvrissement inexorable de l’Europe. « Les Européens sont confrontés à une nouvelle réalité économique qu’ils n’ont pas connue depuis des décennies : ils deviennent de plus en plus pauvres », écrivait le quotidien des affaires, le 17 juillet. En 2008, la zone euro et les Etats-Unis avaient un produit intérieur brut (PIB) à prix courants équivalent de 14 200 milliards et 14 800 milliards de dollars respectivement (13 082 milliards et 13 635 milliards d’euros). Quinze ans après, celui des Européens est à peine au-dessus de 15 000 milliards, tandis que celui des Etats-Unis s’est envolé à 26 900 milliards.

Résultat, l’écart de PIB est désormais de 80 % ! L’European Centre for International Political Economy, un centre de réflexion basé à Bruxelles, a publié un classement du PIB par habitant des Etats américains et européens : l’Italie est juste devant le Mississippi, le plus pauvre des cinquante Etats américains, tandis que la France se situe entre l’Idaho et l’Arkansas, respectivement 48e et 49e Etats américains. L’Allemagne ne sauve pas la face, entre l’Oklahoma et le Maine (38e et 39e). Le sujet est inaudible en France – tout de suite viennent les contre-arguments sur l’espérance de vie, la malbouffe, les inégalités, etc. Il agace même les Britanniques, tout aussi mal lotis, comme en attestait, le 11 août, une chronique du Financial Times qui s’interrogeait : « Le Royaume-Uni est-il vraiment aussi pauvre que le Mississippi ? »

L’Europe (re)décroche depuis le Covid-19, comme elle le fait après chaque crise. Le Vieux Continent était respecté tant que l’Allemagne tenait. Mais cette dernière n’est que l’ombre d’elle-même, frappée par les coupures de gaz russe et le durcissement chinois qui handicape ses exportations d’automobiles et de machines-outils. De ces sujets, les Américains n’ont cure : ils disposent d’une énergie inépuisable, avec 20 % du brut mondial produit contre 12 % pour l’Arabie saoudite et 11 % pour la Russie ; la Chine est, avant tout, une zone de sous-traitance et non de débouché pour les produits à haute valeur ajoutée ; le triomphe de Tesla ringardise les Mercedes et autres BMW.

Capacités entravées Certes, mais Emily in Paris et la dolce vita ? Pour les Américains, peut-être, mais plus pour les Européens, instille le Wall Street Journal : « La vie sur un continent longtemps envié par les étrangers pour son art de vivre perd rapidement de son éclat à mesure que les Européens voient leur pouvoir d’achat fondre. » En 2008, la consommation des Européens et des Américains était du même ordre. L’écart est aujourd’hui de 57 %. Quant au salaire médian américain, il est de 77 500 dollars, près de la moitié plus que le français (52 800 dollars), selon le quotidien économique.

En 2000, les Européens s’étaient fixé pour ambition, au Conseil européen de Lisbonne, de « devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » avant 2010. La décennie 2000 fut effectivement celle de la connaissance… aux Etats-Unis, avec l’explosion des Google, Apple, Facebook, Amazon et maintenant de l’intelligence artificielle. Cette prospérité se reflète à Wall Street : Apple vaut 2 800 milliards de dollars, Microsoft 2 400, Meta et Tesla 750. Quelle importance ? Tout simplement parce que, sans valorisation, on a des capacités de développement entravées.

Comment Renault, valorisé à 12 milliards de dollars, peut-il espérer se battre contre Elon Musk, qui multiplie les créations d’usines coûtant chacune de 5 à 10 milliards de dollars ? Emmanuel Macron a annoncé 200 millions d’euros à investir, d’ici à 2030, dans le métavers, mais son promoteur, Meta, y a déjà englouti plus de 30 milliards de dollars. Pour l’intelligence artificielle, selon l’université Stanford (Californie), l’investissement privé de la France était de 1,7 milliard de dollars en 2022 contre 47 aux Etats-Unis. Les Européens sont plus pauvres et, faute de force de frappe financière, ils risquent d’être bientôt hors-jeu.

[-] gagarine@jlai.lu 3 points 1 year ago

J'ai adoré ce livre aussi, une vraie petite merveille. Si tu aimes la façon qu'il a de jouer avec la langue, tu peux lire "Exercices de style", c'est la même histoire racontée de 99 façons différentes.

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submitted 1 year ago by gagarine@jlai.lu to c/france@jlai.lu
[-] gagarine@jlai.lu 3 points 1 year ago

Quel que soit la tâche confiée à une IA il faudra toujours un humain pour repasser derrière. Et parfois corriger les merdouilles d'une IA prend plus de temps que de faire la tâche soit même ! Ceci dit je reste épatée par les prouesses de DeepL, y a quand même un sacré potentiel !

[-] gagarine@jlai.lu 9 points 1 year ago

«Depuis l'année dernière, on fait plus de prestations en France que de créations, c'est-à-dire que l'on est davantage au service des autres que focalisé sur notre propre création. Cela engendre beaucoup de travail, génère beaucoup d'argent, mais cela peut aussi être très inquiétant si la tendance s'éternise.»

La France a un talent de fou mais refuse de se faire voir épisode 54486768132158.

J'espère qu'on va prendre ce soucis au sérieux. C'est bien gentil d'avoir plein de bons studios, mais si ils restent constamment dans l'ombre (soyons honnête, vous pensez que les américains sont au courant que c'est les français qui ont fait l'animation pour Arkane, ou que les français ont participé à moi, moche et méchant?) ça va pas aider notre soft power. Et le soft power c'est pas que chez les studios ou les producteurs US qu'il faut l'exercer hein, faut voir plus grand au bout d'un moment.

J'imagine pas les américains ou mêmes les sud-coréens accepter de participer à des productions sans jamais en récupérer au moins un bout du mérite ou de la renommée…

Ce commentaire s'est transformé en coup de gueule au fur et à mesure que je l'écrivais, désolée c'était pas prévu. Évidemment ça fait très plaisir de savoir qu'on a pu continuer de cultiver un grand savoir-faire dans l'animation. J'espère qu'on saura capitaliser là-dessus le plus possible.

[-] gagarine@jlai.lu 6 points 1 year ago

Plus ça va plus je me dis qu'être libéral c'est pas le bon plan en fait, jpp.

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submitted 1 year ago* (last edited 1 year ago) by gagarine@jlai.lu to c/france@jlai.lu

[Le site de Marie Claire est immonde et vous oblige à désactiver les bloqueurs de pub, n'hésitez-pas à le passer sur archive.ph]

Par chez moi les températures ont enfin baissé et j'ai remarqué une nette amélioration de mon état mental, je me suis posé la question du lien entre chaleur et angoisse et j'ai trouvé cet article que je vous partage. C'est intéressant parce qu'on parle beaucoup de la dépression hivernale, mais beaucoup moins de l'effet de la chaleur et de l'ensoleillement, qui peuvent aussi causer une certaine détresse.

divulgâche(édit : orthographe)

[-] gagarine@jlai.lu 3 points 1 year ago

Ah oui le "caractère", plus ça va plus je me dis que c'est un terme un peu cache-misère. Franchement j'adore, les vieilles poutres, la vieille pierre, mais là en l'occurrence cet immeuble est vraiment délaissé par le proprio, le service de ménage pour le hall et le couloir ne vient clairement pas assez souvent, et l'appart est moyennement refait quoi, y a plein de finitions à parfaire et ça m'angoisse de plus en plus, d'autant que j'ai toujours eu de grosses angoisses avec les logements, j'ai toujours cette hantise intrusive d'être envahie de sales bestioles. Ça ne m'est jamais arrivée mais dès que j'ai un coup de stress cette hantise revient comme un toc c'est pénible. J'ai l'impression que je serai plus détendue dans un appart un peu moins "rustique".

[-] gagarine@jlai.lu 4 points 1 year ago

Une scutigère véloce :( Mon appart se trouve dans un vieil immeuble en pierre et apparemment les scutigères apprécient beaucoup la pierre. C'est la première fois que j'en vois une chez moi et ssakjhdszjhf j'ai pas du tout aimé. D'habitude je ne vois que des araignées donc ça m'a un peu secoué… Mais en fait les araignées c'est ultra mignon par rapport à cette horreur.

Une amie a eu un soucis avec des souris qui se trouvaient au dessus de son appart, juste sous le toit. Je voyais bien l'angoisse que ça lui provoquait, elle dormait ultra mal la pauvre, et son proprio a bien pris son temps pour régler le problème. J'espère que tu n'as pas eu d'autres soucis avec ça, c'est vraiment horrible de ne plus arriver à se sentir à l'aise chez soi...

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gagarine

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