A contrario (ton analyse me semble tout à fait exacte par ailleurs), moi qui suis grand amateur de miel, je le traite maintenant comme un produit qui mérite de payer le prix.

Comme le fromage ou la viande (pour moi. D'autres font ce choix sur le café, le vin,...), j'en achète beaucoup moins mais je me refuse à acheter industriel. Je diminue d'autres budgets éventuellement pour avoir le plaisir d'acheter des bons produits. Mais surtout j'ai réduit la fréquence d'achat. Je prends du plaisir à en manger. Je déguste. Sa raréfaction a transformé sa consommation en petits moments privilégiés, pendant lesquels je me surprends à analyser ce que je goûte. Et puis c'est impérissable alors je peux en avoir quelques pots en cours pour varier.

Effectivement c'est un luxe, et malheureusement pour certains ce sera hors d'atteinte. Mais pour moi, ce retour à des rythmes de consommation plus tranquilles ne me paraît pas une perte.