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Sur France Info, une journaliste l’interroge : «On est le seul pays au monde à interdire ces manifestations, est-ce que c’est parce qu’on arrive pas à assurer le maintien de l’ordre ?»
Nunez assume : «non, il n’y a eu de trouble à l’ordre public [dans ces manifestations], il n’y a pas eu de dégradations, il n’y a pas eu de violences. Ce n’est pas une question de maintien de l’ordre. Le critère est immatériel, il est moral». Il poursuit : «le simple fait qu’on puisse tenir des propos antisémites ou de soutien au terrorisme c’est pour nous un problème qui justifie une interdiction», citant la présence du NPA. Non seulement Nunez ment comme un arracheur de dent car personne ne défend le terrorisme dans ces manifs, mais il interdit de manifester pour délit d’opinion. Pour «critère moral». Typique d’une dictature.
Au mois de mai, une manifestation ouvertement néo-nazie avait lieu en plein Paris : des groupuscules violents, et réellement antisémites pour le coup, arborant des drapeaux fascistes, gros bras cagoulés en rangs, armes… le cortège avait pu défiler tranquillement, alors qu’au même moment les manifestations sur les retraites étaient durement réprimées. Les images avaient choqué, et le préfet avait dû s’expliquer. Le 8 mai, il avait «assumé» de ne pas avoir interdit l’événement néo-nazi en disant : «Il n’est pas légalement possible, de manière générale et absolue, d’interdire toutes les manifestations de l’extrême droite» et affirmait même que cette marche «n’a jamais entraîné de trouble à l’ordre public, c’est pour ça que j’ai pris cette décision de ne pas l’interdire».
En clair, cela ne pose pas de «problème moral» de laisser des nostalgiques d’Hitler défiler, mais la cause Palestinienne si. Le préfet préfère le nazisme à la Palestine.