Lors de leur audition par la police en janvier, des proches de l’adolescent avaient dénoncé «des faits de harcèlement commis par des élèves de son collège, en raison de son homosexualité». La Cour, dans sa décision consultée par l’AFP, a relevé le caractère «odieux» de propos qui avaient été tenus par les prévenus «entre le 1er septembre 2022 et début octobre 2022», mais elle souligne «l’absence d’effet démontré de ces paroles «sur la santé mentale de Lucas». Elle pointe l’absence de «lien de causalité» avec le suicide du collégien, survenu plusieurs semaines plus tard, le 7 janvier 2023.
«Nous étions sur un débat purement juridique : il y a absence d’éléments qui caractériseraient le harcèlement. C’est une infraction spécifique qui répond à un certain nombre de conditions, il y avait donc pour nous un défaut de qualification de l’infraction, ce que nous avons soutenu depuis le début», a indiqué Emmanuelle Larrière.
Quelle horreur