Je suis pour ma part, comme beaucoup d'électeurs de gauche (pas particulièrement radicale) consterné par l'espèce « d'inversion de la diabolisation » que nous voyons dans de nombreux médias depuis quelques temps.

Et en constatant que c'est l'équipe d'un président pour lequel j'ai voté deux fois pour faire barrage à l'extrême droite qui est à l'origine de cette inversion, une profonde colère s'ajoute à cette consternation !

Il va sans dire que pour moi, le front républicain, c'est fini et bien fini. Mettre la moitié de ses électeurs dans le même panier que l'extrême droite, c'était le dernier clou dans son cercueil.

C'est véritablement abusif de parler de dérapage en fait. Tous les exemples donnés le sont dans le contexte de la guerre en Palestine. Et tout les impliquent que si on ne soutient pas inconditionnellement le facho au pouvoir en Israël, alors on est antisémite.

C'est absolument n'importe quoi. C'est purement de la chasse aux sorcières. Certaines organisations juives participent littéralement à la dérive fasciste du pays là. On va probablement me traiter d'antisémitisme pour ça, mais quand la liberté d'expression et les opposants politiques sont menacés au nom de la lutte contre l'antisémitisme, c'est une dérive gravissime.

Ça remettrait presque les pendules à l'heure. Il est vrai qu'il y a eu pas mal de dérapages. Sauf que comme écrit noir sur blanc dans l'article, il y a désormais un biais a considérer toute sortie de LFI comme antisémite.

La droite a utilisé des accusations similaires pour démoniser Jeremy Corbyn en angleterre pour l'élection de 2019. Bien que je ne suis aucun fan de lui - qui a fait des nombreux erreurs sur d'autres sujets, quand même il connaissait bien la situation en Palestine. Ce n'est pa la vérité ou l'équilibre qui compte pour la droite - si une recette fonctionne pour gagner, ils la répètent.