Tu as raison, mais au moins, c'est juste expliquer 3 clics à faire à une connaissance. C'est déjà plus simple que de changer de DNS au niveau système.
Sans chauffer oui. Comme je disais, notre appartement était classé G quand qu'on l'a acheté. Depuis, on a changé les fenêtres en double-vitrage. C'est loin d'être anecdotique, et c'est sûr que ça remonterait l'appartement en F, pas sûr que ça suffise à le passer en E (les nouvelles classifications sont assez drastiques pour l'ancien).
Des fois, je me demande ce qu'aurait donné ce pays si Villepin avait réussi à évincer Sarko. Qu'on se comprenne, je le porte pas dans mon coeur, ni lui, ni ses idées, mais il avait une vision et une posture politique qui n'ont pas grand-chose à voir avec Sarko. Peut-être qu'on aurait encore un courant gauliste assez fort plutôt que le concours de bite à l'extrême-droitisation entre du Ciotti et du Wauquiez. Peut-être aussi que je rêve naïvement! 😅
De rien, j'ai hésité à en faire une publication ce week-end, pis j'ai pas eu le temps et en fait, c'est très bien pour un message ici.
C'est probable mais ça reste cordial et c'est déjà très bien ! 😁
C'est un choix politique que je respecte de vouloir tout interdire dès maintenant, mais il faut en assumer les conséquences très probables à savoir une perte de rendement provisoire et une forte inflation alimentaire. On peut discuter de la valeur exacte de ce risque, mais ça me paraît dur de nier son existence non ?
En tout cas, si c'est pris en compte dans le projet, c'est une question de priorité entre différents enjeux, qui se tranche politiquement. Et donc, encore une fois, j'ai du respect pour cette orientation politique si elle est réfléchie.
Politiquement, je serais plus sur un plan de grande ampleur à 5 ans (je suis d'accord qu'il faut aller vite mais on peut pas remplacer les efforts nécessaires par la brutalité des décisions) à l'échelle européenne pour mettre en place une vraie transition vers un autre mode agricultural, qui tendrait à n'utiliser aucun pesticide, sauf en cas de force majeure lié à un ravageur pour lequel aucune alternative n'existe. L'idée pour éviter ces cas de forces majeurs serait notamment d'augmenter drastiquement la diversité génétique et spécifique (type agroforesterie) des cultures.
Peut-être même on pourrait être d'accord sur ce plan ! (mais je pense que l'exception de "force majeure" ne te plaira pas)
Et bien je trouve qu'on souffre beaucoup de ces injonctions à se positionner fermement sur des sujets complexes (oui, c'est complexe, j'ai pas mal abordé le sujet du point de vue des sciences de l'environnement pendant mes études notamment). On ferme le débat (regarde comme ta question est chargée) plutôt que d'essayer d'y voir clair.
Y a des sous-questions plus simples sur laquelle j'ai des positions plus claires. Par exemple :
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Faut-il interdire le glyphosate tout de suite ? J'ai peur que ça soit une fausse bonne idée. En l'état des choses, il serait probablement remplacé par d'autres molécules dont on ne sait rien et qui ont toutes les chances de s'avérer pire.
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Du coup, faut-il interdire tous les pesticides tout de suite ? Encore une fausse bonne idée, il faut d'abord préparer le système agricole à une transition, il est actuellement complètement dépendant des pesticides sur une bonne partie du territoire. Par ailleurs, faut s'entendre sur ce qu'on entend par "pesticide" et si on autorise des exceptions pour de grosses épidémies de ravageurs ou non, etc. On est déjà de retour dans le complexe...
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Aurait-il fallu préparer la sortie des pesticides il y a 15 ans ou plus ? Absolument, et c'est inacceptable que les gouvernements successifs ait abandonné toute volonté à cet égard, alors que ce débat avait été posé avec beaucoup de pertinence pendant le Grenelle de l'Environnement, avec tout un plan à 10 ans (de mémoire) de sortie complète des pesticides. C'est une occasion historique qui a été loupé. Sans même opposer "bio" et "conventionnel", toutes les solutions étaient sur la table (ou en vue) pour organiser le système agricole différemment, au moins en utilisant la dose minimale de pesticide (on en est loin !). Et pis Sarko a sorti que l'environnement, ça suffisait, et on a pris minimum 15 ans de retard donc...
Même là, je trouve que je résume un peu grossièrement.
Tu remarqueras que mon message ne donne pas un avis "pour" ou "contre" le glyphosate, ni n'aborde les enjeux environnementaux. Pour la bonne raison que je n'ai pas d'avis simple sur la question, pour les raisons évoquées dans mon premier message et les pour tout un tas d'autres raisons sur le sujet environnemental.
Le seul point simplement articulable que je peux donner, qui montre que je ne suis pas du tout pour un statu quo, c'est que chaque fois qu'il y a moyen de réduire les intrants et chaque fois qu'il existe des alternatives moins nocives, pour la santé, l'environnement ou les deux (ça redevient compliqué s'il faut choisir entre les deux...), alors c'est vers cette voie qu'il faut s'orienter. Ça me paraît être un principe raisonnable et opérationnel, MAIS ça demande des résultats scientifiques sur lesquels s'appuyer, et c'est rarement suffisamment clair, suffisamment rapidement. Dans les cas où on a pas ça, le débat devient assez politique dans sa nature, mais il faut au moins qu'il se base sur le peu que nous savons.
C'est fou comme, même dans un article qui appelle à revenir à un peu de raison sur le sujet, on se sent obligé de partir loin dans un sens ou dans l'autre. Cette histoire de lymphome non-hodgkinien est loin (pour le peu que j'ai suivi de la littérature sur le sujet) d'être la "fluctuation statistique" que présente une grosse partie de l'article (dont "source Bayer", super...).
Évidemment que ça dépend de l'exposition (si avéré, ça semble ne concerner que les professionnels qui utilisent l'herbicide à haute dose) et du mix utilisé (RoundUp, etc), et de tout un tas d'autres facteurs, donc s'acharner sur telle ou telle étude en particulier n'a aucun sens. Je viens de re-regarder les dernières méta-analyses, même ça, ça va dans tous les sens en fonction de ce qu'on inclue ou pas. Mais justement, ça veut bien dire que le sujet est compliqué, pas qu'il n'y a rien à voir : ce ne sont pas des fluctuations quantiques du vide, ça dépend des critères d'inclusions, du produit étudié, de l'outcome choisi... Par contre, c'est important de souligner : quand il y a quelque chose, ça ne ressort quasi-systématiquement que dans les populations les plus exposées, donc les agriculteurs qui utilisent le produit. C'est important parce que c'est un usage spécifique, et ça pose des questions très fortes de protection professionnelle, mais c'est pas la population générale.
Pour les effets de perturbation endocrinienne, j'ai jamais trop fouillé, parce que c'était pas trop là que portait le débat ces dernières années (et l'article n'en parle d'ailleurs pas). C'est pas toujours simple à estimer d'ailleurs. Donc à voir.
Donc, soyons raisonnables, et parlons des choses pour ce qu'elles sont, dans leur complexité : distinguons risque et danger, distinguons les populations concernées, distinguons les produits dont on parle (glyphosate ou RoundUp ?), etc. Là, il pourra y avoir un débat intéressant (et peut-être même apaisé). Distinguons aussi les acteurs : évidemment que Monsanto est une firme qui n'a peur de rien pour accroître son profit, c'est attesté ; évidemment aussi qu'il y a des soucis de transparence et d'indépendance sur les différentes agences d'évaluation ; et qu'il y a tous les soucis médiatiques soulevés par l'article (l'affaire Séralini divise toujours au sein de la communauté des biologistes, ce que je ne comprends pas, parce qu'en regardant les résultats scientifiques du monsieur, y a vraiment de quoi passer son chemin). Tiens, distinguons aussi le scientifique et le juridique, parce que la justice n'est pas un organe apte à trancher le consensus scientifique, ça se saurait. La plupart du temps, toute cette complexité scientifique et humaine est noyée dans une "vulgarisation" qui prend les gens pour des neuneus et du sensationnalisme tout pourri.
Je saurais pas dire si c'est légal, mais j'en ai déjà croisé oui (malheureusement, je n'ai pas de nom en tête). Parfois, le truc con, c'est que les bornes sont à l'intérieur et la gare fermée la plupart du temps...
Le seul cas qui peut me venir en tête où le smartphone n'est pas obligatoire en théorie, mais pas mal en pratique, c'est quand tu dois prendre le TER depuis une gare sans guichet, ni borne.
Techniquement, tu peux prendre ton billet à l'avance sur internet et l'imprimer, mais ça demande de l'équipement, donc on retombe sur un problème similaire à la nécessité du smartphone. Avec un handicap en plus, parce que les billets de TER sont maintenant pour un voyage particulier, donc sans smartphone, tu perds beaucoup en flexibilité...
Je viens de finir de l'écouter. Effectivement, dans l'ensemble, le constat est plutôt lucide, y compris de la part d'Antoine Petit qui est pourtant pas un gaucho aveteré. Petite entourlope sur ses chiffres à un moment : le problème de dire que les thèses se finissent en moyenne à 31 ans, c'est que beaucoup de thèses de SHS concernent des personnes qui ont fini leurs études il y a un moment et qui n'ont pas spécialement vocation à rejoindre le monde académique (typiquement les profs du secondaire mentionnés à un moment). Et ça, bah... ça tire la moyenne d'un côté et ça compte dans la moyenne de l'autre.
Dire qu'en moyenne on passe 3-4 ans en post-doc, c'est à mon sens complètement faux. Je suis dans une discipline plutôt moyenne parmi les sciences formelles et naturelles sur ce sujet (biologie), j'ai passé entre 3 et 4 ans en post-doc et tout le monde trouve que j'ai eu un poste tôt !
So, I'm not alone... Thank you!